[…] Comment redonner aux images de guerre trop médiatisées leur force de témoignage? Lisa Sartorio les fait transiter plastiquement d’une forme de fluidité à une présence
tactile entre peau et écorce. Le modèle de l’arbre généralisé lui sert aussi à créer des paysages-limites qui redonnent corps aux événements les plus sombres du xxe
siècle. Dans une constance expérimentale de fiction documentaire, en recherche de rémanence, elle nous amène à repositionner ainsi notre rapport à l’image et à l’Histoire. C. G.