Sandra Stadëli vit entre Paris et le Perche. Portée depuis toujours par l’image, son parcours passe par l’écriture de scénarios et la réalisation de fictions documentaires. Après une formation aux Gobelins, Ecole de l’Image, elle complète aujourd’hui sa démarche avec la photographie.
Ses premières séries photographiques sont axées sur la recherche des espaces vides, des moments de silence de deux mégapoles grouillantes, New York et Hong Kong. Puis son approche change sous l’influence de sa rencontre avec Paulo Nozolino, la lumière se fait plus sombre et devient l’élément essentiel de ses images. La série Mes Moires est issue de cette période.
Elle s’attache depuis à explorer cette frontière entre l’ombre et la lumière, cet espace intemporel qui en délimite les formes, ce temps qui oscille entre apparition et disparition. Un temps photographique qu’elle rapproche de la psychanalyse : la photographie est à la bordure entre passé et présent, entre le superficiel et le profond, le manifeste et le latent (…). Le rapport entre le sujet et ce qu’il dévoile d’un espace renvoie à la notion d’intimité.