Né en 1989, il vit et travaille entre Paris et Maputo (Mozambique). Il est diplômé en 2014 de l’école supérieure des beaux-arts de Paris, où il a intégré l’atelier du sculpteur Emmanuel Saulnier dont il est fréquemment l’assistant depuis lors.
Artiste émergeant, il a participé à des expositions collectives sur les sculpteurs de la nouvelle génération et a fait partie du Forest Art Guyane 2017. En 2018, il est invité à la Biennale de Dak’Art au Sénégal.
Fasciné par le bois, il récolte aussi bien du mobilier ancien que le tronc d’arbre qu’il sculpte à coeur en pleine forêt.
Il fait subir de nombreuses transformations à la matière végétale tant par la découpe ou l’assemblage que par le feu qui la fragilise, en change l’aspect et lui confère une sorte d’aura spectrale que l’on retrouve dans ses photographies fixées-sur-verre, d’où émergent portraits ou silhouettes architecturales.
Les constructions en volume, partiellement noircies ou peintes comme des surfaces monochromes jouent entre intérieur et extérieur et invitent le regard à pénétrer les différents espaces comme autant de cachettes secrètes.
Entre architecture et objet, les sculptures de Téo Bétin interrogent la mémoire, l’histoire qu’elles véhiculent.
Pendant sa résidence au Champ des Impossibles, il a le projet de réaliser une sculpture monumentale à l’instar de celle qu’il a réalisé pour la biennale de Dak’Art. Il présentera parallèlement un ensemble de sculptures “mobilières” au Manoir de Lormarin réalisées en 2017 – 2018 grâce au soutien en édition de la société AM ART.
Parcours .01 : Manoir de Lormarin & Église Notre-Dame de Courthioust