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Anaïs Boudot

RÉSIDENCE 09.2019 - 12.2019

09.2019 – 12.2019

Anaïs Boudot est venue en repérage au printemps 2019 et s’est installée dès le mois d’août dans la résidence où elle a mis place un laboratoire photographique tandis qu’un studio plus grand a été installé, grâce au don du Laboratoire Diamantino de 2 agrandisseurs professionnels et d’un don privé pour permettre des ateliers avec le public.

Création et rendu

Son travail s’est vite focalisé sur l’architecture vernaculaire du Perche dont elle a tiré une magnifique et surprenante vision. Cette série qu’elle n’a pas souhaité enfermer dans une stricte typologie comporte également quelques paysages et des compositions d’éléments végétaux venant scander l’ensemble.

Une série conséquente en résulte dont les premiers tirages ont été réalisés sur place et sélectionnés en collaboration étroite avec Christine Ollier. Ceux-ci ont servis à une exposition en avant-première et à composer l’édition. Ils ont également servis pour les scans numériques en vue de l’exposition installation avec de grands tirages dans la nef de l’Écomusée du Perche prévue en coproduction dans le cadre du Parcours .02. Cette exposition faisant idéalement écho à l’axe historique induit par la commissaire, en venant illustrer l’histoire de cette architecturale rurale si particulière au territoire.

Interactions culturelles

Une rencontre a été organisée, avec Patrick Bard comme médiateur, et accompagnée d’une projection avec la présentation du travail par l’artiste. 28 personnes étaient présentes et ont manifesté beaucoup d’intérêt à l’artiste et son travail.

Deux week-ends d’ateliers de découverte du tirage par contact ont été mis en place en novembre 2019.
Ce workshop ouvert aux adultes et adolescents proposait d’aborder les procédés par contact. À partir de références de l’histoire de la photographie jusqu’à l’époque contemporaine, les stagiaires ont découvert à la fois les techniques et les usages très divers d’artistes utilisant des procédés par contact, c’est-à-dire sans usage d’appareil photo. Au laboratoire argentique ils ont ainsi pu s’essayer à divers procédés, jouer avec la surface sensible, mélanger les médiums, avec pour but d’en briser les frontières. L’objectif de découvrir les techniques argentiques et créer des images personnelles a été rempli. Cet atelier, comme invitation à expérimenter avec la matière a été une découverte totale pour certains, et pour d’autres ayant déjà une pratique artistique, l’approche d’un nouveau médium à s’approprier.

Une exposition avant-première sous la forme de petits tirages réalisés par l’artiste a eu lieu fin novembre – début décembre 2019 à la galerie Après l’école à St-Cyr-la-Rosière. Plus de 250 visiteurs ont été accueillis par des visites guidées de l’artiste et de Christine Ollier pendant deux week-ends.

Plusieurs tirages ont pu être acquis par les amateurs locaux grâce à des prix très bas établis en complicité avec sa galerie représentative afin de permettre de vendre une épreuve d’artiste hors édition. Ce geste généreux permet de constituer un premier cercle d’amateurs autour des artistes et également de compléter les modestes droits d’auteurs versés à l’artiste pendant la résidence. En parallèle, l’association récupère un pourcentage qui lui permet de financer cette action.

De même l’Écomusée a pu bénéficier de la proposition d’un polyptyque unique rassemblant un superbe ensemble de 12 tirages qui sera soumis à la commission départementale en 2020 et permettra de verser des droits d’auteurs à l’artiste.

L’artiste a offert généreusement un ensemble unique de photographies sur le site du Moulin à l’association Moulin Blanchard et un polyptyque de 9 tirages qui vient renforcer la collection d‘Art Culture & Co en vue de la diffusion par la future artothèque du Champ des Impossibles.

Édition

Un carnet de résidence accompagnée d’un texte-entretien avec le photographe et écrivain (local) Patrick Bard est à paraitre en avril 2020 (en cour).